Anti-répression

Nous agissons pour l’intérêt général et la préservation des biens communs. Pourtant, le mouvement pour la défense et le partage de l’eau fait l’objet d’une répression de plus en plus importante de la part du gouvernement : surveillance permanente, interdiction des manifestations, dispositif policier titanesque, intimidation des militants, convocations en tous genres, procès, verbalisations… Une circulaire du Ministère de l’intérieur a notamment été publiée pour appeler à intensifier cette répression contre celles et ceux qui s’opposent à des « projets d’aménagement du territoire » (un nouveau petit nom pour qualifier les méga-bassines…).

Face à la police, face à la justice… réduisons les risques et défendons nous ! Nous ne nous laisserons pas intimider et poursuivrons notre lutte jusqu’à la victoire !

Le bon réflexe : contacter la Base Arrière Juridique

Si vous faites l’objet d’une convocation, avez reçu une contravention ou avez été blessé.e par la police , il est important de contacter notre Base Arrière Juridique. L’équipe est là pour établir un suivi et faire le lien avec les avocats, mais surtout pour vous accompagner, vous conseiller et pour répondre à toutes vos questions.

  • contacter le 07 58 64 04 98 de préférence via l’application Signal
  • envoyer un email à l’adresse suivante: antirep-marais@riseup.net

Ressources antirep utiles

Audition libre :

En amont : une audition libre peut être un moyen de placer une personne en garde à vue. Il faut donc se préparer comme tel : y aller sans son téléphone. Même si c’est rare, elle peut être également l’occasion d’une perquisition : ça peut être intéressant de déplacer le matériel informatique ainsi que tout chose qui pourrait être incriminant (carnet manuscrit avec des compte-rendus de réunion, …) chez un.e ami.e / voisin.e
– Vous être libre de ne pas y aller, mais ça pourra être retenu contre vous s’il y a un procès, et les forces de l’ordre peuvent venir vous chercher. Il est donc conseillé de s’y rendre.
– Sur place, vous êtes libre de partir à tout moment, mais les forces de l’ordre peuvent décider de vous placer en garde à vue (que vous soyez coopératif ou non)
A TOUTES les questions autre que la déclinaison de votre petite identité (prénom, nom, date de naissance, lieu de naissance, nom des parents), vous êtes vivement conseillé de répondre « JE N’AI RIEN A DÉCLARER ». Attention, toute question en apparence anodine peut être un pied dans la porte à d’autres questions qui peuvent être incriminant pour vous ou les autres camarades présent.e.s. Il est probable qu’ils fassent également pressions sur le temps « ça ira plus vite si vous répondez aux questions », ce qui est souvent faux.
– Vous pouvez faire des déclarations qui n’ont rien à voir avec les questions des flics (pour parler de violences policière par exemple). ATTENTION, il faut être très vigilant à ce que vous déclarez pour ne pas vous incriminer ou d’autres personnes. Si c’est la stratégie que vous voulez adopter, il est conseillé d’écrire ce que vous voulez déclarer et de demander conseil à un avocat en amont. Vous pouvez imposer au flic d’écrire ce que vous dite dans le procès verbal même s’il est réticent, et ne pas hésiter à faire ré-écrire ce qui n’a pas été fidèlement retranscrit. Vous pouvez terminer votre déclaration par « je n’ai rien d’autre à déclarer » pour bien montrer que vous ne voulez pas rentrer dans un jeu de question/réponses.

La solidarité est notre meilleure arme !

❤️‍🩹 CAISSE DE SOUTIEN

NO BASSARAN !