SAINTE SOLINE 1 AN APRÈS – MARS 2024

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La semaine de commémor’actions « Ste Soline, 1 an après » n’est pas terminée ! Après de très beaux rassemblements à Melle et dans toute la France les 22, 23 et 25 mars (dont vous pouvez retrouver le récit complet icile collectif Bassines Non Merci vous invite à participer au dernier temps fort de cette programmation le 31 mars à Melle. 

Cette journée vise à faire une belle mise en lumière des récits et témoignages de celles et ceux qui ont vécu Ste Soline et qui se battent encore contre les conséquences de la violence d’Etat : blessé.e.s et leurs proches, membres de la saisine de la défenseuse des droits, avocat.e.s, membre des observatoires des libertés et des pratiques policières, streets médics, sociologues… 

📍 PROGRAMME 31 MARS – Récits et témoignages au cinéma Le Melliès de Melle (79)

Toute la journée : exposition des œuvres et sculptures monumentales emblèmes de la lutte, stands associatifs et militants

10h-12h: Projection du reportage de OFF Investigation #1 « Méga-bassines, histoire secrète d’un mensonge d’Etat » et discussions

12h-14h : PAUSE REPAS MUSICALE ET CONVIVIALE  : Cantine prix libre, interlude musical avec la chorale La Mellitante

14h : Table-ronde sur les violences policières avec des blessé.e.s et membres de la saisine de la défenseuse des droits, l’avocate de plusieurs blessé.e.s, un membre des observatoires des libertés et des pratiques policières, des streets médics présents lors de la mobilisation, le collectif du Loriot (auteur de Avoir 20 ans à Sainte-Soline), des membres des organisations ayant appelé à la mobilisation, des opposants à l’A69, David Dufresnes (média au poste)

16h30 : Projection du reportage de OFF Investigation #2 « Ste Soline, autopsie d’un carnage » et discussions

19h : Temps de signature collective de la plainte contre G. Darmanin, puis buvette et bal trad avec Dominique Bourdin (accordéon) et Noé Gaillard (violon)

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Une année s’est écoulée depuis la mobilisation de mars 2023 à Ste Soline. Ce week-end d’actions a marqué l’histoire de la lutte pour la défense de l’eau par son ampleur, sa détermination, mais aussi par la politique de terreur appliquée par un gouvernement violent et irresponsable.

Depuis, les cratères monstrueux qui vident l’eau des nappes ne trouvent plus que quelques politicien.ne.s inféodé.e.s aux lobbies agro-industriels pour les défendre. Partout, des voix citoyen.ne.s, paysan.ne.s, scientifiques, s’élèvent pour exiger que cesse le passage en force et que nos ressources vitales soient protégées. Désormais plus un projet d’accaparement de l’eau n’échappe à la vigilance des riverain.e.s et à leur mobilisation. Cette prise de conscience collective de l’urgence à agir est une réussite, obtenue grâce à des années de luttes et à la puissante convergence qui s’est produite ce week-end là sur les Terres Rouges de Ste Soline.

Mais si le nom de cette petite commune des Deux-Sèvres est désormais connu de toustes, il reste encore trop souvent employé par celles et ceux qui cherchent à faire taire les voix qui les dérangent. Dans les tribunaux ayant condamné les militant.e.s anti-bassines depuis plusieurs mois, au Conseil d’Etat pour tenter de dissoudre les Soulèvements de la Terre, dans les commissions parlementaires, dans certains médias voire dans l’hémicycle, le souvenir de la manifestation de Sainte-Soline est trop souvent sali pour décrire une réalité déguisée au service du pouvoir.

  • Alors que les violences policières ont été sidérantes de brutalité, ce sont les 30 000 personnes de France et de l’international venues manifester, danser, partager et débattre qui sont qualifiées de terroristes, de groupuscules violents
  • Alors que des centaines de collectifs ont organisé 3 jours d’actions et d’échanges pour le partage de l’eau, quelques porte-paroles sont désignés et condamnés comme les organisateurs d’une manifestation illégale.
  • Alors que ces gestes de résistance ont fait surgir de nouvelles alliances et que de nouvelles actions contre les bassines sont organisées depuis un an, les rapports de gendarmerie se félicitent d’avoir brisé le moral des résistant.e.s.

Les exemples d’instrumentalisation sont multiples. Malheureusement pour Macron et sa bande, nous sommes bien trop nombreux.se.s à pouvoir témoigner de ce qu’il s’est réellement produit dans les champs ce jour-là. Les traces laissées par la lutte, les récits et les œuvres qu’elle a inspirés dévoilent la stratégie machiavélique de celleux qui ont décidé d’accaparer l’eau quoi qu’il en coûte. L’Histoire retiendra la résistance pour sauvegarder l’intérêt général et nos voix ne se laisseront jamais étouffer.

Un an après cette mobilisation historique, les collectifs anti-bassines en lutte appellent donc à se rassembler pour rappeler autant de fois que nécessaire que ce week-end-là, le gouvernement Macron a tenté de faire taire un espoir politique par la mutilation de masse.

Mais ces violences n’ont pas entamé notre colère et notre joie. Nous ne nous sommes pas tu.e.s et nous ne nous sommes pas isolé.e.s. Des rencontres, des liens de solidarité se sont créés ; nous continuons de faire entendre notre récit ; nous poursuivons la lutte pour les communs.

Du 22 au 31 mars 2023, rejoignons-nous dans le pays Mellois (79) et dans toute la France autour de table-rondes, projections, moments commémor’actifs, tournois de pétanque et autres méga-boums pour rappeler que nous sommes toujours déterminé.e.s à défendre nos territoires et le partage de l’eau !

No bassaran !

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